18 mois : durée légale de l’intérim, parfois oubliée | Mon CDI

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Rappel : La durée légale maximale de l'intérim est de 18 mois

27 mars 2019

Le travail temporaire est une pratique courante dans le monde professionnel. Il permet aux entreprises d'adapter leurs effectifs aux fluctuations de leur activité tout en permettant aux travailleurs de diversifier leur expérience professionnelle. Le travail temporaire est réglementé par la loi qui encadre les contrats de mission entre les agences d'intérim et les salariés.

Les droits et obligations de l'employeur et du salarié sont définis dès l'embauche, dans le contrat de mission. Ce document est signé par le salarié dans les deux jours suivant son embauche et doit mentionner plusieurs éléments. Tout d'abord, il doit expliquer les raisons qui ont motivé l'entreprise utilisatrice à recourir à un intérimaire. Ensuite, il doit décrire précisément les missions confiées au salarié, ainsi que les modalités de travail et les équipements de sécurité mis à disposition. Le contrat doit également préciser la rémunération du salarié, qui inclut la rémunération de base, les indemnités et les primes. Enfin, le contrat doit mentionner la durée du contrat de mission, qui est de 18 mois maximum.

La durée maximale d'un contrat de mission, parfois non respectée

Le contrat de mission est donc limité dans le temps. En principe, il ne peut pas dépasser 18 mois. Cette limite est prévue par la loi pour protéger les salariés intérimaires, qui sont souvent confrontés à une précarité professionnelle importante. Malheureusement, dans certains cas, cette limite n'est pas respectée par les entreprises utilisatrices. Celles-ci peuvent avoir recours à un salarié temporaire pour remplacer un employé absent, pour effectuer une mission ponctuelle ou pour répondre à une surcharge de travail. Dans ces cas, il arrive que la durée du contrat de mission dépasse les 18 mois prévus par la loi.

Les entreprises utilisatrices doivent être conscientes que le non-respect de la durée maximale d'un contrat de mission peut avoir des conséquences juridiques graves. En effet, elles sont passibles de sanctions, qui peuvent aller jusqu'à une amende de 3 700 € et six mois d'emprisonnement. De plus, le contrat de mission peut être requalifié en contrat à durée indéterminée, ce qui signifie que l'employé temporaire devient un salarié permanent de l'entreprise.

La durée légale et le renouvellement d'un contrat de mission

Malgré la durée maximale prévue par la loi, il est possible de renouveler un contrat de mission. Cependant, ce renouvellement ne peut avoir lieu qu'une seule fois, et il doit être approuvé par le salarié concerné. L'employeur doit lui adresser un avenant de contrat, qui précise les nouvelles modalités du contrat de mission. Le salarié doit signer cet avenant pour que les nouvelles dispositions du contrat soient valables.

Il est important de noter que la durée minimale du contrat de mission n'est pas précisée par la loi. Cela signifie que l'entreprise utilisatrice peut mettre fin au contrat de mission à tout moment, en respectant toutefois un délai de préavis. Cette clause est habituellement négociée entre l'agence d'intérim et l'entreprise utilisatrice. Cela permet à l'entreprise utilisatrice de s'adapter à ses besoins changeants et de mettre fin au contrat de mission sans avoir à respecter la durée maximale légale de 18 mois.

Toutefois, pour que l'entreprise utilisatrice puisse adapter le contrat de mission à ses attentes, la fin du contrat doit respecter certaines règles. Ainsi, si la mission a une durée maximale de 10 jours, la fin du contrat de mission peut être anticipée ou reportée de 48 heures maximum. En revanche, pour une mission d'une durée supérieure à 10 jours, la fin du contrat peut être anticipée ou reportée de 24 heures pour 5 jours travaillés, sans pour autant réduire la durée maximale légale de 18 mois.

Il est également important de souligner que le renouvellement d'un contrat de mission doit être envisagé avec précaution. En effet, si l'entreprise utilisatrice a besoin de recourir à un travailleur temporaire de manière récurrente, il peut être plus avantageux pour elle de conclure un contrat de travail à durée déterminée ou indéterminée, plutôt que de renouveler le contrat de mission. En effet, le renouvellement d'un contrat de mission peut être considéré comme abusif si les missions confiées au salarié sont identiques ou similaires à celles effectuées lors du premier contrat. Dans ce cas, le contrat de mission peut être requalifié en contrat à durée indéterminée, ce qui entraîne pour l'entreprise utilisatrice des conséquences financières importantes.

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